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L’Abeille Orange | Butinage démocrate | Page 15

Valérie Pécresse en flagrant délire

Régionales

Buzzing régionales


1/ Ah non ! Là Madame Pécresse, c’est trop !

La politique permet effectivement de dire tout et n’importe quoi. Une preuve ? Dans le quotidien « Métro » du 2 mars , Madame Pécresse ose les propos suivants : « L’UMP et le Nouveau Centre ont fait voter au conseil régional un plan crèche de 20 000 places mais il n’a pas été réalisé ».

Celle-là il fallait oser !

En effet, la proposition de faire subventionner les berceaux de crèches par la Région a été faite par le groupe centriste présidé par Bernard Lehideux. Le Nouveau Centre ne risque pas de l’avoir votée… car à cette époque ce groupe n’existait pas !

La majorité de gauche a d’abord rejeté ce projet pour le reprendre à son compte quelques semaines plus tard. Quant à l’UMP, elle a effectivement voté la proposition des centristes… qu’elle n’a jamais proposé elle-même. Quant à un plan de 20 000 places il n’a jamais existé !

Peut être ces trous de mémoire auraient-ils été évités à Madame Pécresse si elle était venue siéger plus souvent au Conseil.

2/ Logement : une perle de plus

Interrogée le 2 mars par le gratuit « Métro » sur les questions de logement, Valérie Pécresse a eu cette magnifique remarque : « L’autre problème est celui du foncier. Sur ce plan la région est très passive et l’Agence foncière régionale pourrait avoir plus d’initiatives ».

Cocasse quand on sait que lors de la création de cette agence le groupe UMP du Conseil régional a tout fait pour le torpiller ! Ne pouvant empêcher son adoption, l’UMP a alors utilisé une autre stratégie : créer des agences concurrentes dans les départements gérés par elle, en particulier dans les Yvelines. C’est ainsi qu’il existe depuis une Agence foncière régionale et deux agences départementales.

C’est certainement au nom de l’efficacité que l’UMP a fait ce choix. Une UMP qui par ailleurs dénonce le mille-feuille institutionnel. Avouez qu’il y a de quoi rire… ou pleurer. C’est selon l’humeur !

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La France aurait exigé le secret sur l’ACTA et la riposte graduée

C’est un grave aveu qu’a fait Nathalie Kosciusko-Morizet ce matin en présentant le groupe d’experts appelés à travailler sur la neutralité du net. En conférence de presse, NKM a avoué (ou prétendu) ne rien savoir sur l’ACTA, le traité international de lutte contre la contrefaçon que négocient actuellement près d’une quarantaine d’Etats. « Vous savez, l’ACTA c’est mystérieux pour tout le monde, y compris pour nous« , s’est-elle défaussée.

Le chapitre Internet de l’ACTA que nous analysions cette semaine concerne pourtant directement la secrétaire d’état à l’économie numérique, puisqu’il met en cause l’équilibre de la loi pour la confiance dans l’économie numérique (LCEN). Dans un billet, le journaliste Guerric Poncet s’interroge : « Mais qui négocie quoi ?« . Il rapporte que selon un négociateur européen en charge de l’ACTA, Bercy aurait envoyé des troupes négocier le traité en sus de la Commission Européenne, qui négocie au nom de l’Union et donc de tous les états membres. Mais en conférence de presse, NKM a assuré que la France n’avait pas missionné de négociateurs.

Le trouble est d’autant plus grand que selon Guerric Poncet, qui cite une source anonyme au sein de la Commission, « c’est la présidence française de l’UE, en 2008, qui a poussé pour l’extension de l’ACTA sur le terrain de la lutte anti-piratage, et pour la protection des négociations par le secret le plus absolu« .

A cette époque, Nicolas Sarkozy luttait contre le Parlement Européen qui, via l’amendement 138 au Paquet Télécom, s’opposait à la riposte graduée à la française. Il a pu vouloir se servir de l’ACTA pour imposer par le haut au Parlement Européen la riposte graduée que les eurodéputés rejetaient. Ca n’est que lorsque le Conseil constitutionnel a rappelé l’évidente nécessité de recourir au juge avant toute suspension de l’accès à Internet que le Président français a lâché du leste au niveau européen, et peut-être aussi au niveau international.

Ce qui pourrait expliquer que la riposte graduée a finalement disparu de l’ACTA, reléguée au simple rang d’exemple de bonne pratique pour empêcher le téléchargement illégal.

Quant au secret, lui aussi pourrait enfin disparaître sous la pression du Parlement Européen. Quatre eurodéputés dont la française Françoise Castex ont soumis au Parlement une déclaration écrite dans laquelle ils exigent la plus grande transparence sur l’ACTA. Elle devra obtenir d’ici trois mois une majorité de signatures au Parlement pour être officiellement adoptée. « Il s’agit d’une occasion importante pour les citoyens d’agir contre l’ACTA et de protéger Internet. Chaque citoyen européen qui aime le Net doit contacter les eurodéputés de son pays et les inciter à signer cette déclaration écrite« , harangue Jérémie Zimmermann, porte-parole de la Quadrature du Net.

Article diffusé sous licence Creative Common by-nc-nd 2.0, écrit par Guillaume Champeau pour Numerama.com
En complément, sur un site qui n’est pas réputé comme « activiste », mais un forum de discussion sur  les FAI:  Neutralité du Net : la commission alibi !
Les informations données en lien permettent de mieux comprendre les enjeux.
Autres articles ici:
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Nos 7 propositions pour les Yvelines

Nos 7 propositions spécifiques pour notre département

Un des enjeux pour le département des Yvelines est de savoir concilier son développement urbain et économique avec la préservation de sa spécificité verte et rurale. Cessons de les opposer.

Le département des Yvelines, est constitué d’importantes zones agricoles (47%) et de forêts (30%). Il compte deux des quatre parcs naturels de la Région IDF Ouest : une partie du Vexin et la Haute vallée de Chevreuse, éléments essentiels de notre patrimoine naturel.

Vallée de Chevreuse à Gif-sur-Yvette CC

Vallée de Chevreuse

Certains projets régionaux pilotés par l’Etat tels que définis à ce jour, font peser un risque fort sur le devenir des terres et de l’activité agricoles en particulier dans notre département. Il ne s’agit plus de raisonner simplement en termes de « sanctuarisation » des terres ni de s’attacher à une vision nostalgique du passé mais bien de proposer des solutions d’avenir pour notre agriculture fondées sur une mise en valeur des terres propres à améliorer la qualité de vie des Yvelinois.

Un autre enjeu d’importance pour notre département est le rééquilibrage des zones d’emplois, aujourd’hui de tailles inégales et mal réparties sur notre territoire. Arrêtons de tout concentrer autour des « portes de Paris ».

Usine Renault de Flins

Usine Renault de Flins

Notre département est fortement marqué par la présence de l’industrie automobile et dans une moindre mesure de l’aéronautique. De très nombreuses entreprises du secteur automobile sont implantées sur le département : grands constructeurs sur les sites de Poissy et de Flins, centres d’ingénierie à Guyancourt et Vélizy, équipementiers de rang mondial et de nombreuses PME/PMI agissant en tant que sous-traitantes. Si nous nous sommes opposés au projet de construction d’un circuit de Formule 1,coûteux et inutile, il est essentiel que la Région, au travers d’un plan de soutien des PME/PMI- TPE du secteur, contribue au renforcement de la filière automobile.

Réseau ferré dans les Yvelines

Réseau ferré

L’étendue de notre département et le développement encore inégal des transports en commun selon les territoires conduisent inéluctablement à une augmentation continue du transport routier. Agir rapidement sur la résorption de l’engorgement de la circulation, autre enjeu majeur pour notre département, exige des solutions alternatives et innovantes. Nous proposons le développement rapide des transports collectifs qui soulageraient le trafic routier et la valorisation du potentiel que représente la Seine pour la région au moyen d’un véritable « plan fluvial ».

De lOxygène pour lIle de France
C’est dans ce double objectif d’amélioration progressive mais durable de la qualité de vie de chacun et de recherche de solutions à court terme aux problèmes de tous les jours que nous entendons défendre plus particulièrement les 7 propositions suivantes sélectionnées parmi d’autres :

Mise en valeur des terres agricoles menacées

Récolte de maïs à Epône

Préservons nos terres agricoles, en refusant l’urbanisation imposée dans le cadre des procédures O.I.N., Opération d’Intérêt National autour du plateau de Saclay et dans le secteur de Seine Aval. Au contraire, favorisons le maintien de l’agriculture de proximité dans les Yvelines réputées pour la fertilité exceptionnelle de ses terres.


Un champ bio

Un champ bio

Développement de l’agriculture périurbaine
- Etendons et aménageons des espaces d’agriculture périurbaine au service des consommateurs yvelinois, en mettant en place un plan volontariste pour encourager la collaboration entre agglomération et monde rural. Ainsi, nous favoriserons la construction de fermes communales dans les villes des Yvelines qui disposent de terres fertiles. C’est le cas notamment de Saint-Quentin en Yvelines. Véritables relais locaux, ces fermes pérennisent à long terme l’activité agricole de proximité, générant un minimum de pollution pour l’acheminement des produits, et permettent de réduire les coûts d’exploitation. L’agriculteur a besoin de la ville pour écouler ses produits et l’urbain a besoin de l’agriculteur et de la campagne pour trouver des aliments frais et de qualité.

Aménagement de la Seine en « axe vert »

Barrage-écluses de Méricourt.

- Valorisons les atouts exceptionnels du département, en faisant de la Seine un axe de développement majeur. Le potentiel que représente la Seine pour le secteur du Mantois-Seine Aval, pour le département, et plus largement pour la Région, est très insuffisamment exploité. Nous devons valoriser ce lieu unique de passage entre Paris et Le Havre en créant un véritable « axe vert » autour duquel se développera une activité économique et touristique, permettant de nouvelles recettes.

Investissements prioritaires sur les zones en difficulté

- Limitons les inégalités territoriales en créant des infrastructures, équipements publics sur les zones « sinistrées » de notre département afin de les rendre attractives pour les entreprises. Priorité doit être accordée aux territoires comme celui de Meulan-Les Mureaux, où le taux de chômage est élevé et les salaires sont sensiblement inférieurs à la moyenne régionale. Proposons aux PME-PMI du secteur automobile des dispositifs d’aides au développement ou de soutien pendant la période de crise : micro crédits, subventions, participation temporaire au capital…

Prolongement du projet tram-train et mise au point d’un plan fluvial
- Améliorons les transports pour les Yvelines avec des projets rapides à mettre en place, économes financièrement et pour notre environnement. Le tracé actuel très discuté de l’A 104 doit être réétudié, et les projets de transports alternatifs, soutenus et accélérés, à l’image du projet de tram-train prolongeant la Grande Ceinture Ouest jusqu’à St Cyr-l’École et Achères, les correspondances vers Paris et les pôles d’activité de ce secteur. Favorisons la liaison Poissy-Orgeval-Chanteloup-Conflans en préservant la richesse naturelle de la plaine de Chanteloup. Créons un véritable « plan fluvial » départemental pour favoriser le transport fluvial local, touristique et patrimonial.

Exploitation des installations ferroviaires sous-utilisées pour mieux organiser le transport de marchandises et réduire le trafic routier

- Développons un plan logistique fondé sur la création de plates-formes de distribution et de chargement des marchandises en exploitant les installations ferroviaires sous-utilisées en périphérie à Trappes ou à Saint Cyr Grande Ceinture. L’acheminement se ferait par Train-Tram vers la petite ceinture intra muros de Paris

Réduction des nuisances sonores liées au trafic aérien

- Luttons contre les nuisances sonores en allant plus loin que la directive Européenne sur le bruit de l’environnement, en s’appuyant sur les études de l’observatoire du bruit francilien. Des mesures simples, peu coûteuses, sont réalisables avec un peu de bon sens. Sur les zones des aérodromes de Vélizy-Villacoublay, ou de Toussus-le-Noble, premier aérodrome d’affaire francilien, il faut imposer le respect des couloirs aériens fixés limitant le survol des zones habitées, et mieux adapter le plafond d’altitude pouvant réduire par deux le bruit.

Les propositions sont issues du site départemental du Mouvement Démocrate: http://lesdemocrates78.fr/

Les images sont récupérées sur Wikipedia (Yvelines, agriculture biologique, tram-train) et sur le site de la ville des Mureaux.

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François Bayrou sur BFM

http://www.dailymotion.com/video/xcen7w
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Fichiers: le passé des candidats fouillés

La CNIL demande des explications à la police sur l’affaire Ali Soumaré

C’est un minimum, car l’affaire Soumaré révèle des pratiques nauséabondes.

La fouille des fichiers STIC et Judex ne serait pas un cas unique, une initiative personnelle d’un élu isolé, ciblant un individu particulier.

Selon Politis (très marqué politiquement, l’information est à recouper) : Des policiers de l’UMP ont fouillé les fichiers informatiques de la police pour tenter de discréditer Ali Soumaré et d’autres candidats

« Pour ce qui est de l’Ile de France, une vingtaine de policiers appartenant à l’UMP ont reçu mission de fouiller illégalement les fichiers, le STIC et d’autres, pour tous les candidats de gauche et du Modem.« 

A l’heure de Loppsi2, nous avons des inquiétudes à avoir pour notre démocratie et nos libertés.  Les possibilités d’espionnage des ordinateurs, de télésurveillance et de collecte de données personnelles vont encore s’accroître. Les risques d’une exploitation abusive de ces données augmentera encore les risques de dérives d’un pouvoir en place.

Deux articles sur le sujet lié à l’affaire Soumaré (ou plutôt Delattre), avec des points de vue différents:

Francis Delattre et le Big Bazar des fichiers policiers sur Bug Brother, toujours aussi complet sur le sujet des fichiers policiers informatisés, leur manque de fiabilit, l’opacité de leur gestion, et leur facilité d’accès pour les membres de « la maison »;

L’ombre du STIC sur les Régionales, où Georges Moréas s’inquiète, avec raison, de l’impact de cette affaire dans l’esprit des citoyens. La police n’avait pas besoin de cela.

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Salon de l’agriculture- teaser

Un teaser pour le fun

http://www.dailymotion.com/video/xcdpla
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Bilan de nos conseillers régionaux (3/3): les franciliens avant l’idéologie

Suite de l’exposé du bilan de nos élus sortants au Conseil Régional d’Ile de France (Le bilan 2004-2010 de nos conseillers régionaux)

Prise en compte des besoins des Franciliens sans a priori idéologiques

Les élus Démocrates et Centristes ont voté les projets, d’où qu’ils viennent, dès lors qu’ils leur semblaient répondre à de vrais besoins pour les habitants de la Région.

Lycées :

  • Nous avons suivi de près les opérations de rénovation, de restructuration et de construction des lycées.
  • Chantal Brault par ses nombreuse interventions, a dénoncé la lenteur de la réalisation du plan pluriannuel des travaux
  • Elle a obtenu un plan de réhabilitation,  extension du lycée Lakanal, avec une première phase d’urgence votée de 20 millions d’€.

CFA, Formation professionnelle :

  • Nous avons voté tous les crédits d’investissement pour les CFA et pour les missions locales.
  • Nous avons soutenu les dispositifs de formation et d’insertion professionnelle en regrettant l’absence d’une politique volontariste dans ce domaine qui manque de lisibilité pour les Franciliens.
  • Nous avons souligné la nécessité de réformer l’enseignement par l’apprentissage et la formation en alternance afin de les adapter aux besoins du marché de l’emploi et de rapprocher les apprentis des entreprises et artisans.

Transports :

  • Nous avons soutenu le plan de mobilisation pour les transports, voté le contrat entre le département des Hauts de Seine et la région et Chantal Brault a regretté qu’il soit exclusivement centré sur un seul volet, à savoir le  développement des tramways (T1 et nouvelle liaison Croix de Berny-Clamart), s’interrogeant sur l’absence de certaines infrastructures attendues : par exemple au projet de TCSP Meudon-Boulogne (via les terrains Renault).
  • Nous avons interpelé en question d’actualité le Président du Conseil régional sur la paralysie pendant 15 jours du RER A
  • Nous avons dénoncé une politique bornée d’une partie de la majorité qui refuse de s’occuper des routes alors qu’en grande couronne 80% des voyages se fonten automobile faute de transports collectifs suffisants.

Logement :

  • Nous avons voté tous les crédits affectés à la création ou réhabilitation de 242 000 logements et 8000 logements pour les étudiants.
  • Nous avons voté les dispositifs pour les actions foncières, mais constamment dénoncé l’éparpillement des acteurs qui concourent à l’offre de logements, l’absence de coordination et le manque de dispositifs pour le logement des classes moyennes ; pour assurer cette coordination nous avions proposé la création d’un Institut du Logement, proposition qui a été rejetée par la majorité.

Développement économique, emploi :

  • Nous avons soutenu les dispositifs en faveur des TPE/PME, le renforcement du financement des fonds de prêts et des fonds de garantie, le capital risque, les microcrédits et OSEO,
  • Nous avons voté le dispositif pour l’aide à la filière automobile, mais nous avons estimé que cette aide n’était pas à la hauteur des enjeux et reprenait trop de dispositifs existants sans les adapter à la crise et à la reconversion des chômeurs du secteur.

Environnement :

  • Nous avons voté les crédits pour AIRPARIF, BRUIPARIF, les Plans régionaux d’élimination des déchets, en demandant qu’ils soient assortis de plans d’action budgétés rapidement.
  • Nous avons dénoncé l’adoption tardive de l’agenda 21 pour la région.
  • Nous avons insisté sur l’urgence d’un audit énergétique des lycées anciens et voté le principe de lycées Kyoto, à valeur THQE.

Crèches :

  • Nous avons voté toutes les places en crèche qui nous ont été soumises.

Aménagement :

  • Nous avons voté tous les contrats ruraux, régionaux subventionnant les communes ou intercommunalités pour le financement de leurs investissements.
  • Nous avons voté au final le SDRIF avec nos amendements acceptés.

Enseignement supérieur – Recherche :

  • Nous sommes favorables à l’implication de la Région dans les investissements universitaires (Bâtiment des langues de Nanterre).
  • Nous votons les soutiens aux Domaines d’intérêt majeur et les aides financières aux pôles de compétitivité présents sur le territoire des Hauts-de-Seine.

Sécurité :

  • La majorité étant divisée sur le sujet, nous avons apporté notre soutien pour que la Région sécurise les abords des lycées, aide l’Etat à construire ou moderniser des postes de police.

Développement social et santé :

  • Nous avons été favorables à l’implication de la région dans ce domaine vu l’accroissement de la pauvreté et des situations précaires en IDF.
  • Nous regrettons que l’action régionale manque de cohérence, d’objectifs et de plan d’ensemble dans ce domaine.

Culture, sports, loisirs, tourisme :

  • Nous avons apporté notre soutien au développement des bases de loisirs, à la politique du Livre, aux aides aux manifestations culturelles ou sportives d’intérêt régional.
  • Si la création de points d’accueil dans les aéroports a été une bonne mesure, la région doit développer ses pôles d’attraction dans toute l’Ile de France et notamment dans les Hauts-de-Seine.

Budget :

  • Nous avons appelé à l’évaluation des politiques de subventionnement, réclamant les diagnostics et les bilans tirés de ces aides.
  • Nous nous sommes opposés à l’augmentation des impôts votée en début de mandat et à une augmentation mal contrôlée des dépenses de fonctionnement.
  • Le groupe démocrate et centriste a appelé à une croissance vraiment maitrisée des dépenses de la région.

Les illustrations sont issues du site du Conseil Régional Ile de France

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L’ACTA ne passera pas par moi 2

L’ACTA ne passera pas par moi

Raïssa Bandou - CC by

Article de Cory Doctorow
Militant de l’Internet, blogueur – Co-rédacteur en chef de Boing Boing, paru sur le site Framasoft

« Depuis le printemps 2008, l’Union européenne, les États-Unis, le Japon, le Canada, la Corée du Sud, l’Australie ainsi qu’un certain nombre d’autres pays négocient secrètement un accord commercial destiné à lutter contre la contrefaçon (Anti-Counterfeinting Trade Agreement ou ACTA). Suite à des fuites de documents confidentiels, il apparaît clairement que l’un des buts principaux de ce traité est de forcer les pays signataires à mettre en place des mesures de répression de partage d’œuvre sur Internet sous la forme de riposte graduée et de filtrage du Net.

Alors que d’importants débats ont lieu sur la nécessité d’adapter le droit d’auteur à l’ère numérique, ce traité cherche à contourner les processus démocratiques afin d’imposer, par la généralisation de mesures répressives, un régime juridique fondamentalement dépassé. »

Ainsi s’ouvre la rubrique ACTA du site de La Quadrature du Net qui nous demande aujourd’hui d’écrire à nos représentants pour appuyer une initiative de quatre eurodéputés s’opposant à l’accord.

Sur le fond comme dans la forme, cet accord s’apparente à un pur scandale. Ces petites négociations entre amis seraient passées comme une lettre à la poste il y a à peine plus de dix ans. Mais aujourd’hui il y a un caillou dans les souliers de ceux qui estiment bon de garder le secret[1]. Un caillou imprévu qui s’appelle Internet. Raison de plus pour eux de le museler et pour nous de résister…

Pour évoquer cela nous avons choisi de traduire un article de Cory Doctorow qui résume bien la (triste) situation et comment nous pouvons tous ensemble tenter d’y remédier.

ACTA et le Web : quand le copyright s’installe en douce

Copyright Undercover: ACTA & the Web

Cory Doctorow – 17 février 2010 – InternetEvolution.com
(Traduction Framalang : Tinou, Psychoslave, Barbidule, Goofy et Don Rico)

Introduction

Le septième round de négociations secrètes sur l’ACAC (Accord commercial anti-contrefaçon, en anglais ACTA) s’est achevé le mois dernier à Guadalajara (Mexique). Le silence radio sur ces négociations est quasi-total : tels les kremlinologues de l’ère soviétique, nous devons nous contenter d’interpréter les maigres indices qui transpirent au-delà des portes closes.

Voici ce que nous savons : l’idée que des traités fondamentaux sur le droit d’auteur puissent être négociés secrètement est en train de perdre du terrain partout dans le monde. Les législateurs des pays participant aux négociations exigent que ce processus soit ouvert à la presse, aux activistes et au public.

Pour leur répondre, les négociateurs soutiennent — de manière surprenante — que le traité ne modifiera en rien les lois de leur pays, et que seuls les autres états devront faire évoluer leur droit (comme tous ces pays ont des législations foncièrement divergentes en matière de droits d’auteur, quelqu’un ment forcément. Je parie qu’il mentent tous).

Nous connaissons enfin l’attitude des promoteurs de l’ACAC à l’égard du débat public : au cours de la terne « réunion publique » tenue avant que les négociations ne débutent, une activiste a été expulsée pour avoir ébruité sur Twitter un compte-rendu des promesses faites verbalement par les intervenants à la tribune. Alors qu’on l’emmenait, elle a été huée par les lobbyistes qui peuvent participer à ce traité dont sont exclus les simples citoyens.

Cette situation embarrasse toutes les parties concernées, mettant à nu une attitude pro-capitaliste dont l’intérêt dépasse largement le cadre du copyright. Cela doit cesser. Nous verrons dans cet article comment nous en sommes arrivés là, et ce que vous pouvez faire pour mettre un terme à cette menace.

Comment en sommes-nous arrivés là ?

Un peu d’histoire, pour ceux à qui les épisodes sous-médiatisés précédents auraient échappé : les traités internationaux sur le droit d’auteur émanent à l’origine d’une agence des Nations Unies appelé l’OMPI, l’Organisation Mondiale de la Propriété Intellectuelle. Au départ, il s’agissait d’une agence privée créée pour servir de bras armé aux grandes « industries de la propriété intellectuelle » (musique, films, produits pharmaceutiques, télévision, etc.). Elle a pris forme en tant que consortium d’industries du privé, puis a ultérieurement gagné une légitimité lors de son intégration à l’ONU.

La prise en compte par l’ONU a donné un pouvoir énorme aux intérêts privés qui ont fondé l’OMPI, mais dans le même temps cela signifiait qu’ils devaient suivre les règles de l’ONU, c’est-à-dire que les organismes non-gouvernementaux et la presse était autorisés à assister aux négociations, à en rendre compte et même à y participer. Au début des années 2000, le groupement d’intérêt public Knowledge Ecology International a commencé à embrigader d’autres organisations pour suivre les actions de l’OMPI.

Ah, au fait, j’étais l’un des délégués qui a rejoint cette vague, au nom de l’Electronic Frontier Foundation. Les militants présents à l’OMPI ont tué dans l’œuf le traité en cours de négociation, le Traité de Télédiffusion, et l’ont remplacé par un autre destiné à aider les personnes aveugles et handicapées, les archivistes et les éducateurs. Pas vraiment les actions prioritaires pour les grosses multinationales du divertissement.

Ils ont donc déplacé leurs forums. Depuis 2006, divers pays riches — les États-Unis, le Canada, le Japon, l’Union Européenne, l’Australie et d’autres – ont tenu une série de séances de rédaction de traité en comité privé, sous le sceau de la non-divulgation.

Tout secret connu de deux personnes ou plus finit toujours par s’éventer, aussi de nombreuses divulgations nous donnent-elles un aperçu du chapitre « Internet » du traité, où des dispositions ont été prises sur la gouvernance et les restrictions imposées au réseau mondial. Lisez donc la suite.

Ce qu’a fait l’ACAC jusqu’ici

Arrêtons-nous un instant pour parler des concepts de copyright, d’Internet, et de gouvernance. Historiquement, les lois sur le copyright ont été écrites par et au bénéfice des prestataires de l’industrie du divertissement. Les règles du copyright n’ont pas été pensées pour contrôler de façon appropriée un quelconque autre domaine: on n’essaie pas de caser des morceaux du code du travail, des lois sur la finance, l’éducation, la santé ou les campagnes électorales dans le système du copyright.

Mais dès que vous transférez ces activités à Internet, le copyright devient la première méthode de contrôle, faisant autorité sur tout. Il est impossible de faire quoi que ce soit sur Internet sans faire de copie (vous venez de créer entre 5 et 50 copies de cet article rien qu’en suivant le lien qui vous y a amené). Et comme le copyright régit la copie, toute règle qui touche à la copie touchera également à ces domaines.

Et c’est bien ce qui dérange dans le secret qui entoure l’ACAC, même quand on ne se préoccuppe pas de copyright, d’utilisation équitable (NdT : « fair use »), ou de tout autre sujet biscornu.

Divers brouillons de l’ACAC ont inclus l’obligation pour les FAI d’espionner leurs clients et d’interdire quoi que ce soit qui ressemble à une violation de copyright. (Cela signifie-t-il qu’on vous empêchera d’enregistrer une publicité trompeuse ou mensongère et de l’envoyer à votre député ?) L’ACAC a également soutenu la fouille des supports multimédia aux postes frontières pour y chercher des infractions au copyright (Les secrets professionnels de votre ordinateur portable, les données clients confidentielles, des correspondances personnelles, votre testament, vos coordonnées bancaires et les photos de vos enfants prenant leur bain pourraient être fouillées et copiées la prochaine fois que vous partez en voyage d’affaires).

L’ACAC a en outre appelé à la création de procédures simplifiées pour couper l’accès à Internet d’un foyer entier si l’un de ses membres est accusé d’une infraction (ainsi, votre épouse perdra la capacité de contacter par e-mail un praticien gériatre au sujet de la santé de grand-papa si votre enfant est soupçonné d’avoir téléchargé trop de fichiers par poste-à-poste (P2P).

Ce n’est pas tout, mais ce sont là quelques exemples des propositions principales des sommets secrets de l’ACAC.

Ce qui a eu lieu à Mexico et pourquoi vous devriez vous y intéresser

Je pense par ailleurs que toutes les ébauches de l’ACAC sont également mauvaises pour le copyright et les créations qu’il protège. Je suis l’un des nombreux artistes qui gagnent leur vie en ligne, et qui profitent d’un Internet libre et ouvert. Mes livres sont disponibles au téléchargement gratuit le jour même où mes éditeurs le mettent en rayon. Mon premier roman pour jeunes adultes – Little Brother (NdT : « Petit Frère ») – a atteint le classement des meilleurs ventes du New York Times grâce à cette stratégie.

Mais même si vous vous fichez éperdument de la musique, des films, des jeux ou des livres, vous devez prêter attention à l’ACAC.

Ceci dit, le fait est que nous ne savons presque rien de la façon dont s’est déroulée la septième réunion. Elle a assez mal démarré : lors d’une réunion d’information publique, les organisateurs de l’ACAC ont tenté de faire signer à l’assistance un accord de non-divulgation (lors d’une réunion publique !), et ont ensuite fait sortir une activiste qui ébruitait des notes sur les éléments publiés — elle a été évincée manu militari sous les huées des lobbyistes présents, outrés que le public puisse assister à la réunion.

Pendant la réunion, des membres de diverses représentations parlementaires de par le monde se sont levés au sein de leur institution, et ont exigé de prendre connaissance des détails du traité qui était négocié par le département du commerce de leur pays, sans la supervision de leur sénat ni de leur parlement. Les législateurs de toute l’Europe, les membres des parlements canadien et australien, et les représentants du Congrès des États-Unis se sont vu opposer un silence de marbre et de vagues garanties.

Ces assurances étant les seules informations publiques visibles que nous ayons sur la question, elles méritent notre attention : l’Union Européenne, les États-Unis et le Canada ont tous affirmé que rien dans l’ACAC n’aura d’impact sur le droit national dont les représentants élus sont responsables.

Au lieu de cela, ils prétendent que l’ACAC ne fait qu’incarner les lois nationales dans un accord international, ce qui dans les faits oblige tout le monde à s’aligner sur les lois existantes.

Cette absurdité — pourquoi négocier un traité qui ne changerait rien ? — devient encore plus ridicule lorsque l’on considère que l’Union Européenne, le Canada et les États-Unis ont des règles de droit d’auteur différentes et incompatibles sur les questions en discussion à l’ACAC. Il est littéralement impossible pour l’ACAC de parvenir à un ensemble de règles qui n’entraînerait pas de modifications pour tout le monde.

Ce que l’avenir nous réserve – et ce que vous pouvez faire

Certes, nous pourrions tous constater par nous-mêmes ce qui a été proposé, si seulement l’ACAC était ouvert au public, comme tous les autres traités sur le copyright mondial le sont depuis l’avènement d’Internet.

Là encore, voici une série de déclarations contradictoires sur lesquelles nous creuser la tête : le délégué en chef du commerce États-Unien dit que le secret est une condition requise par les partenaires des États-Unis. Or, la déclaration sur la confidentialité qui a été divulguée provient clairement des États-Unis. De nombreux États de l’UE sont sur le point de lancer un appel officiel pour la transparence de l’ACAC.

Pour ma part, je parie sur les États-Unis. L’industrie mondiale du divertissement a plus d’emprise là-bas que dans toute autre nation, et l’administration Obama est allée jusqu’à nier la loi sur la liberté de l’information (NdT « Freedom of Information Act ») pour le traité en prétextant des raisons de sécurité nationale. (Oui, la sécurité nationale ! Ceci est un traité de droit d’auteur, pas une liste des codes de lancement de missiles.) Et le Bureau du Représentant État-Unien au Commerce (ndt : « United States Trade Representative », USTR) a déclaré clairement que l’administration Obama prévoit de ratifier l’ACAC par décret, sans la faire passer par le Congrès.

Le prochain sommet de l’ACAC se déroulera en Nouvelle-Zélande en avril, et les militants se préparent pour la bataille. En Nouvelle-Zélande, les opposants au copyright (NdT : « copyfighters ») sont aguerris et prêts à en découdre, ayant récemment repoussé le règlement 92A qui aurait permis aux producteurs de cinéma et de musique de couper l’accès à Internet sur simple accusation — sans preuve — de violation de copyright.

Impliquez-vous. Appelez votre sénateur, votre député, votre euro-député. Dites-leur que vous voulez que l’ACTA soit négocié de façon ouverte, avec la participation du public et de la presse.

Refusez que des règles affectant les moindres recoins de votre vie en ligne soient décidées en douce par ceux qui ne défendent que les intérêts de leur portefeuille.

Cory Doctorow
Militant de l’Internet, blogueur – Co-rédacteur en chef de Boing Boing

Notes

[1] Crédit photo : Raïssa Bandou (Creative Commons By)

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L’UMP et la haine d’Internet (libre et neutre)

Internet, le meilleur du pire

Sur le site Bug Brother, Jean Marc Manach a déniché cette vidéo, mais tout l’article mérite une lecture attentive.

A l’UMP, ils ont peur de l’Internet. Peur de la nouveauté, des nouveaux modes de communication, qu’ils ne maîtrisent pas (dans les deux sens du terme).  Peur de la liberté d’expression, peur de la mémoire collective, qui permet de rappeler certains faits ou propos passés (des promesses de campagne par exemple), peur du lien social et des informations que peuvent s’échanger les millions de citoyens.

A l’UMP, on rêve du modèle chinois, où l’on met des « grandes murailles » contre les mots et les images qui vont et viennent.  On regrette le temps du Minitel et de l’ORTF, où l’information diffusée était contrôlée.

Le vent de Liberté que fait souffler Internet fait peur à tous ceux qui veulent confisquer le débat démocratique.

Alors, ils ressortent les pires épouvantails, les maux existants aussi par ailleurs, contre lesquels, avec ou sans Internet, ils n’ont pas réussi à trouver de remède. Et ces Golem sont ressortis pour nous faire accepter les entraves à nos libertés.

http://www.dailymotion.com/video/xcc7fj

Inquiétude aussi concernant ACTA: comme signalé par le Point dans cet article Six experts se penchent sur la neutralité du net

« Troisième écueil : le traité anticontrefaçon ACTA , en cours de négociation (secrète) sur la scène internationale. Selon des fuites de plus en plus précises, l’accord devrait élever la riposte graduée au rang de norme internationale. La surveillance des réseaux serait ainsi généralisée, au nom de la lutte contre le piratage. « ACTA, c’est mystérieux pour tout le monde, y compris pour nous », a rétorqué NKM, évoquant des relations difficiles avec la Commission européenne. Selon la secrétaire d’État, le traité n’est négocié que par Bruxelles, au nom de l’UE. Pourtant, lorsque lepoint.fr avait interrogé un négociateur européen , celui-ci avait fait référence à des négociateurs envoyés par Bercy. Selon un autre responsable européen, qui a requis l’anonymat, la présidence française de l’UE (en 2008) n’est pas étrangère à l’extension sur le terrain cybernétique des négociations de l’ACTA, tout comme elle n’est pas étrangère au secret qui entoure le tout. Gênant… »

ACTA, à suivre…

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Bilan de nos conseillers régionaux (2/3): politique du territoire

Suite de l’exposé du bilan de nos élus sortants au Conseil Régional d’Ile de France

Le choix de la proximité :

une région et des collectivités fortes au service de leurs habitants

Très attaché à l’autonomie des collectivités, le groupe Démocrate et Centriste refuse d’abord la recentralisation par l’Etat.

C’est pourquoi, dans l’intérêt des Franciliens, le groupe démocrate et centriste s’oppose:

Au projet de Grand Paris tel qu’il est présenté:

  • un projet autoritairement imposé sans réelle concertation avec la Région, les départements et les communes ;
  • un projet qui privilégie la logique financière et économique au détriment des hommes et des femmes qui vivent en Ile-de-France ; une fois de plus l’économique s’impose au politique.
  • un projet de transport totalement déraisonnable sur le plan financier : sa réalisation – très peu vraisemblable – mobilisera tous les crédits disponibles au détriment de l’entretien de l’existant et des investissements indispensables pour améliorer les dessertes quotidiennes du plus grand nombre.

A la mise sous tutelle de la Région voulue par l’Etat

  • Mise sous tutelle financière avec la perte de l’autonomie fiscale (réforme de la taxe professionnelle) ;
  • Mise sous tutelle juridique : dans le cadre du Grand Paris, les collectivités locales perdent une large part de leur pouvoir d’aménagement de l’espace.

Aux inégalités qui accompagnent ces projets

  • inégalités entre les territoires : la logique des choix de Ch. Blanc conduit à favoriser quelques zones franciliennes au détriment de toutes les autres ;
  • inégalités entre les personnes : l’inégalité géographique ne fera que renforcer les inégalités sociales ; ce sont toujours les mêmes qui vivront les problèmes d’emploi, de transport et de manque de services publics.

C’est pour défendre l’équité entre les franciliens et entre les territoires que nous avons finalement voté le schéma d’aménagement de la région Ile-de-France (SDRIF).
Le groupe Démocrates et Centristes dénonce le refus de l’Etat de transmettre le projet de SDRIF au Conseil d’Etat.
Après avoir refusé une version initiale trop marquée par une vision idéologique de la ville, les élus Démocrates et Centristes ont adopté la dernière version du SDRIF avec la majorité régionale en septembre 2008.

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