Pour faire de la politique autrement,

cultivez les humanités !

Une petite pépite cachée sur Le Monde Interactif. Une petite musique, un rayon de lumière,venu du Nord, de l’Islande. Une commune invite écrivains et artistes, pour des « Assises Internationales du Roman ».

Dès le premier soir, les principes sur lesquels reposent les Assises internationales du roman ont été mis en pratique avec éclat : montrer que la littérature est un formidable outil de décryptage de la réalité, croiser les regards, les types écritures et les disciplines.

Pascal Quignard, auteur de « La barque silencieuse » est présent. Il raconte le lien de ses romans avec la musique. Puis une table ronde avec des élus islandais fait écho aux propos de l’écrivain:

Dans un autre registre que celui de Pascal Quignard, les élus islandais revendiquent leur indépendance : ils n’appartiennent pas au sérail et montrent, comme l’a affirmé l’écrivain Sjön, que la politique n’est pas réservée aux politiciens professionnels. L’une des premières exigences de Jon Gnarr, après son élection, fut que les membres de son conseil municipal regardent la série américaine « The Wire », où il est question de la vie d’une ville américaine de taille moyenne (Baltimore). Sans minimiser les difficultés auxquelles ils sont obligés de se confronter, les élus ont expliqué, notamment, qu’ils ne parlent pas la langue des politiciens, mais celle de monsieur et madame tout-le-monde. Et la surprise que ce changement de langue soudain suscite chez les électeurs. C’est bien leur manière qui est différente, comme l’est celle de Pascal Quignard, écrivain très singulier. Et comme le sont aussi les Assises, rencontres uniques en leur genre.

Quand la sensibilité de l’écrivain rencontre la vérité d’élus attentifs, la musique est là.

Aux Assises du roman, Pascal Quignard croise des élus islandais

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