Abeilles et biodiversité: menaces sur la planète

La défense de la biodiversité est devenue une priorité économique et politique. Les abeilles sont engagées au cœur de la bataille.

La survie et la diversité des insectes pollinisateurs est indispensable pour le maintien du système écologique (La pollinisation: Un service écologique gratuit menacé)

Disparition des abeilles- Arte

Même les abeilles sauvages déclinent (La Recherche)

  • LES ABEILLES, dont il existe environ 20 000 espèces, sont les plus efficaces des pollinisateurs.
  • LEUR DÉCLIN a été chiffré pour la première fois en Grande-Bretagne et aux Pays-Bas.
  • LES RÉPERCUSSIONS de ce déclin risquent d’affecter tant les écosystèmes cultivés que les milieux naturels.

Un programme sans précédent pour élucider la surmortalité des abeilles.

La Grande Bretagne lance un programme sans précédent pour élucider la surmortalité des abeilles.

« L’enjeu est à la fois de protéger la biodiversité – de nombreuses espèces sauvages dépendant de la pollinisation -, et les cultures alimentaires, en particulier les fruits et légumes »

Un tiers de l’alimentation mondiale dépend de la pollinisation par les insectes. Le programme a été suscité par les parlementaires britanniques, alertés par des apiculteurs.

Pour expliquer cette surmortalité, la communauté scientifique parle aujourd’hui de causes « multifactorielles », et d’interactions possibles entre les divers facteurs : maladies, parasites, exposition aux pesticides, raréfaction de la nourriture des insectes due à l’uniformisation des cultures, appauvrissement génétique des reines…


En France, un programme participatif, ouver à tous: Spipoll

La France n’a pas annoncé de programme aussi ambitieux, mais le grand public est invité à participer à cette initiative, pilotée par le Muséum national d’Histoire naturelle

Les entomologistes amateurs vont bientôt pouvoir apporter leur contribution à une meilleure connaissance de l’état des pollinisateurs en France. En mars 2010, dans le cadre de son programme Vigie-Nature de science participative, le Muséum national d’histoire naturelle va en effet lancer Spipoll, un « Suivi des insectes pollinisateurs par la photographie amateur ». Tous ceux qui le souhaitent pourront réaliser des collections de photos des insectes venant visiter telle ou telle fleur. Ces collections seront ensuite importées au Muséum de façon à créer une grande base de données sur les pollinisateurs en fonction des plantes et des milieux. Ces données devraient contribuer à fournir à la France les registres dont elle manque cruellement. Reste que tout insecte se posant sur une fleur n’est pas forcément un pollinisateur (certains peuvent même la grignoter). Aussi le dépouillement des données nécessitera-t-il des yeux avertis.

« SPIPOLL» pour «Suivi Photographique des Insectes POLLinisateurs», est un site Internet inédit qui invite le grand public à constituer une ou plusieurs collections de photos d’insectes pollinisateurs et à les partager sur le site www.spipoll.fr. Les informations ainsi récoltées permettront d’apporter de précieuses données aux scientifiques dans leur étude de la biodiversité et les actions à mener comme l’aménagement du territoire par exemple.

Ailleurs

Abeilles, une disparition programmée ?

Disparition des abeilles

Cette entrée a été publiée dans Développement Durable, recherche, avec comme mot(s)-clef(s) , , . Vous pouvez la mettre en favoris avec ce permalien.