La Sarkosie tremble. Dos au mur, elle montre son plus hideux visage.
Parce que le traitement des journalistes d’investigation par les aboyeurs de l’UMP me révulse
Parce que, si le FN exploite la situation, ce n’est pas une raison de mordre ceux qui ont levé le lièvre
Parce que je tiens à la liberté de la presse, la liberté d’Internet,
Parce que je veux que les enquêtes poursuivent leur cours, en toute indépendance, et que la justice se prononce, en toute indépendance… et dans la sérénité.
Voici un relevé d’articles sur cette attaque concertée contre le journalisme d’investigation, sérieux et indépendant:
L’effet de la peur
Dominique Ferrandini et Patrick Filleux, membres fondateurs du Syndicat autonome des journalistes (SAJ-UNSA), réagissent à l’expression «méthodes fascistes» utilisée par deux ministres à l’encontre de Mediapart, dans une «panique verbale et diffamatoire»
Nous sommes tous fascistes !
Honteux torrent de boue déversé sur la presse par les UMPistes aux abois
Quand la nouvelle est mauvaise, on veut tuer le messager…
Mediapart: 1 – Élysée: 0
Le président de la République et ses suppôts tentent de jouer sur les deux tableaux dans l’affaire Bettencourt-Woerth-Sarkozy. Ils se posent d’abord en martyrs de la presse, pour susciter la compassion du public, qui se souvient des chasses à l’homme d’Outreau et de Toulouse, au cours desquelles tant d’innocents furent injustement persécutés.
Le chantage au populisme
“Est-ce que vous vous rendez compte du mal que vous faites à la démocratie…” F. Baroin s’adressant au groupe socialiste le 6 juillet 2010 à l’Assemblée nationale
Affaire Woerth : quand Frédéric Lefebvre se prend pour Zola
Dans une tribune intitulée « J’accuse », le porte-parole de l’UMP Frédéric Lefebvre s’emporte contre les médias et l’opposition, jeudi 8 juillet dans France Soir. « Dans quelle France vit-on ? L’opposition au président de la République n’excuse pas tout ! »
La majorité relance une charge contre Mediapart
des membres de la majorité lancent une nouvelle salve de contre-attaques, prenant pour cible Mediapart. De son côté, le site Internet d’information « maintient » son article, et reçoit le soutien des organisations professionnelles.
Mediapart : Lefebvre cible Niel
Comment ternir l’image de Mediapart tout en essayant de faire capoter la vente du Monde? C’est le nouvel angle d’attaque de la majorité dans l’affaire Woerth-Bettencourt. Dans une tribune publiée dans France-Soir, Frédéric Lefebvre dénonce « un site aux méthodes inqualifiables financé par un riche homme d’affaires ». Et qui est ce riche homme d’affaires ? Xavier Niel, le fondateur de Free, actionnaire de Mediapart et repreneur du journal Le Monde avec Pierre Bergé et Matthieu Pigasse.
Affaire Woerth: une défense normale mais pathétique
Cependant, une certaine stratégie de défense qui consiste à invoquer un complot, à dénoncer un chef d’orchestre clandestin, à stigmatiser hargneusement la presse en général et accuser les socialistes de tirer les ficelles de cette histoire, est assez pathétique.
Un média libre qui sort des documents bruts et, ensuite, enquête – en l’occurrence, Mediapart – on ne peut pas dire qu’en France cela pullule. Or, voilà les réactions : « média fasciste » lance Xavier Bertrand. « Les journalistes ont-ils une conscience ? », ose François Fillon. Qui aurait osé traiter un responsable UMP de fasciste ou s’écrier « ce gouvernement a-t-il une conscience ? ». Je vous jure que si quelqu’un le faisait, je le stigmatiserais.
Crise politique, crise de confiance
Comment une sombre affaire de famille peut-elle déboucher sur une crise politique majeure ? Comment les écoutes clandestines d’un majordome au domicile de sa fortunée patronne, intrusion plus que discutable dans « la vie des autres », peuvent-elle ébranler le sommet de l’Etat ?
Il est à noter que certains nous annoncent un traitement judiciaire du/des dossiers alors que pour l’instant seul le parquet et des organismes d’enquêtes internes à des administrations sont en action.
Il n’y a pas encore de juge d’instruction saisi, soit par le parquet, soit par l’une des parties en cause …
Visiblement, la réforme entrainant la disparition du juge d’instruction est inutile … c’est déjà le cas puis qu’un juge d’instruction ne peut jamais s’auto-saisir …
Mamouchka.