L’UMP et la haine d’Internet (libre et neutre)

Internet, le meilleur du pire

Sur le site Bug Brother, Jean Marc Manach a déniché cette vidéo, mais tout l’article mérite une lecture attentive.

A l’UMP, ils ont peur de l’Internet. Peur de la nouveauté, des nouveaux modes de communication, qu’ils ne maîtrisent pas (dans les deux sens du terme).  Peur de la liberté d’expression, peur de la mémoire collective, qui permet de rappeler certains faits ou propos passés (des promesses de campagne par exemple), peur du lien social et des informations que peuvent s’échanger les millions de citoyens.

A l’UMP, on rêve du modèle chinois, où l’on met des « grandes murailles » contre les mots et les images qui vont et viennent.  On regrette le temps du Minitel et de l’ORTF, où l’information diffusée était contrôlée.

Le vent de Liberté que fait souffler Internet fait peur à tous ceux qui veulent confisquer le débat démocratique.

Alors, ils ressortent les pires épouvantails, les maux existants aussi par ailleurs, contre lesquels, avec ou sans Internet, ils n’ont pas réussi à trouver de remède. Et ces Golem sont ressortis pour nous faire accepter les entraves à nos libertés.

http://www.dailymotion.com/video/xcc7fj

Inquiétude aussi concernant ACTA: comme signalé par le Point dans cet article Six experts se penchent sur la neutralité du net

« Troisième écueil : le traité anticontrefaçon ACTA , en cours de négociation (secrète) sur la scène internationale. Selon des fuites de plus en plus précises, l’accord devrait élever la riposte graduée au rang de norme internationale. La surveillance des réseaux serait ainsi généralisée, au nom de la lutte contre le piratage. « ACTA, c’est mystérieux pour tout le monde, y compris pour nous », a rétorqué NKM, évoquant des relations difficiles avec la Commission européenne. Selon la secrétaire d’État, le traité n’est négocié que par Bruxelles, au nom de l’UE. Pourtant, lorsque lepoint.fr avait interrogé un négociateur européen , celui-ci avait fait référence à des négociateurs envoyés par Bercy. Selon un autre responsable européen, qui a requis l’anonymat, la présidence française de l’UE (en 2008) n’est pas étrangère à l’extension sur le terrain cybernétique des négociations de l’ACTA, tout comme elle n’est pas étrangère au secret qui entoure le tout. Gênant… »

ACTA, à suivre…

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